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Avec la participation de Janine ALTOUNIAN, Christine ARBISIO, Stéphanie BAROUH-COHEN, Jeanne BERNARD, Thierry BOKANOWSKI, Anne BOURGAIN, Catherine CHABERT, Aline COHEN DE LARA, Corinne-Déborah DAUBIGNY, Mireille FOGNINI, Georges GAILLARD, Louise GRENIER, Hélène ISNARD, Jean-Pierre KAMIENIAK, Vladimir MARINOV, Francis MARTENS, Catherine MATHA, Ariane MORRIS, Françoise NEAU, Philippe REFABERT
168 pages.

On peut relever la place de plus en plus importante occupée par le corps et la sensorialité dans les écritures de soi, comme dans la clinique psychanalytique. Cela renvoie à l’évolution tant des modalités de l’intime que de la psychopathologie contemporaine. Et cette évolution offre à penser autrement les liaisons et les déliaisons du corps somatique et du corps érotique, du corps à aimer et du corps à détruire, c’est-à-dire du corps et de ce qui l’anime.
Différentes questions sont ici débattues, notamment : le corps dans la cure et les conditions de possibilité de son écriture ; la dimension sensorielle de l’intime dans les écritures de soi ; le corps comme lieu et lien d’écritures… Le débat prend la forme d’un dialogue entre écrivains, spécialistes du texte littéraire et psychanalystes, autour des différentes formes d’écriture de soi et de leurs ancrages sensoriels : les écritures de soi, c’est-à-dire, au-delà même des « genres » consacrés (autobiographies, journaux intimes, autofictions, essais, etc.), toute écriture considérée dans sa dimension d’autoprésentation, lorsque l’écrit inclut un certificat d’authenticité produit par l’auteur en personne.
302 pages.

Dans un contexte de crises se condensant dans les institutions, cet ouvrage pense l’évolution de la violence au regard des transformations des organisateurs institutionnels. Plusieurs années après un ouvrage fondant une approche analytique des sources des dysfonctionnements institutionnels (L’institution et les institutions, études psychanalytiques), les auteurs contribuent à une réélaboration des enjeux et "espaces" de souffrance institutionnelle en prenant en compte les changements paradigmatiques se déroulant au niveau des méta-cadres organisationnels.
Sommaire : R. Kaes, Préface. D. Drieu et J.-P. Pinel, Introduction. D. Drieu, Les mutations dans les institutions, des sources du mal être. J.-P. Pinel, Agirs violents, pathologies des limites et attaques hypermodernes des cadres institués. S. Blondeau, Clinique et violence : l’effondrement d’un organisateur méta-institutionnel ? P. Roman, Figures paradoxales de l'institution : accueil et transformation de la violence dans les institutions. A.-L., Diet Violence procédurale et désubjectivation. J.-P. Vidal, “Ces scènes qui se passent de mots”. E. Diet, L’analyse de pratique en contexte anomique : tenir bon, interprèter, contenir. G. Gaillard
248 pages.

Dans toutes ses analyses, l’émancipation est un maître mot ; il renvoie à une philosophie de l’enquête et de l’expérience. La psychanalyse est d’abord une expérience clinique intime et les concepts qu’elle élabore ont un objet particulier : ressaisir les phénomènes spécifiques qui se déroulent dans l’espace singulier d’une cure, quand un patient parle et qu’un analyste l’écoute. C’est à cette dimension-là, à l’écart des modes et des polémiques, que s’attache ce glossaire : faire voir comment s’y construisent les faits cliniques et apprécier l’ouverture qu’une notion imprime au mouvement d’une séance, montrer en somme comment les analystes pensent avec les concepts qu’ils se donnent pour accompagner ceux qui leur confient un moment de leur vie intérieure. Ceci n’est donc pas un dictionnaire ni un vocabulaire de psychanalyse, qui, comme tous ceux qui existent déjà, situeraient les notions classiques dans l’appareil freudien et leur trajectoire dans les différents courants de pensée de la discipline. Au contraire, chaque contribution, prenant appui sur un fragment de cure, illustre comment telle ou telle notion fait surgir des perspectives imprévues. Elle constitue ainsi un témoignage du travail de pensée qui prend sa source dans les concepts élaborés depuis Freud pour organiser la réflexion clinique au quotidien. En fondant chaque fois la réflexion théorique sur un cas clinique, ce glossaire plonge le lecteur dans l’incessant va-et-vient qui, de la clinique à la théorie, conduit la réflexion de l’analyste.
La fin d'une analyse - Le travail de culture - Le changement de lieu - sont trois articles rédigés par Brigitte DOLLÉ-MONGLOND
Ont contribué à ce volume : Isabelle Alfandary ; Jacques Angelergues ; Claude Arlès ; Jean-Louis Baldacci ; Alice BauerTorrente ; Gérard Bayle ; Thierry Bokanowski ; Laure Bonnefon-Tort ; Patrice Brunaud ; Évelyne Chauvet ; Brigitte Chervoillot-Courtillon ; Nicolas de Coulon ; Laurent Danon-Boileau ; Christophe Dejours ; Christophe Demaegdt ; Gilbert Diatkine ; Brigitte Dollé-Monglond ; Jean-Luc Donnet ; Jean-Philippe Dubois ; Haydée Faimberg ; Bernadette Ferrero-Madignier ; Mireille Fognini ; Isabelle Gernet ; Jean H. Guégan ; Jean-Michel Hirt ; Daniel Irago ; Claude Janin ; Rosine Jozef-Perelberg ; René Kaës ; Laurence Kahn ; Réal Laperrière ; Françoise Laurent ; Marie-Françoise Laval-Hygonenq ; Marie-Laure Léandri ; Anne Maupas ; Patrick Merot ; Nicole Minazio ; Lucette Nobs ; Michel Ody ; Nicole Oury ; Vincent Pélissier ; Michael Parsons ; Virginia Picchi ; Jacques Press ; Aleth Prudent-Bayle ; Rachel Rosenblum ; Évelyne Sechaud ; Marie Sirjacq ; Gérard Szwec ; Diana Tabaco ; Dominique Tabone Weil ; Jean-Yves Tamet ; Olivia Todisco ; Joseph Torrente ; Claire Tremoulet ; Michel Villand ; Felipe Votadoro
576 pages.

Dans toutes ses analyses, l’émancipation est un maître mot ; il renvoie à une philosophie de l’enquête et de l’expérience. La psychanalyse est d’abord une expérience clinique intime et les concepts qu’elle élabore ont un objet particulier : ressaisir les phénomènes spécifiques qui se déroulent dans l’espace singulier d’une cure, quand un patient parle et qu’un analyste l’écoute. C’est à cette dimension-là, à l’écart des modes et des polémiques, que s’attache ce glossaire : faire voir comment s’y construisent les faits cliniques et apprécier l’ouverture qu’une notion imprime au mouvement d’une séance, montrer en somme comment les analystes pensent avec les concepts qu’ils se donnent pour accompagner ceux qui leur confient un moment de leur vie intérieure. Ceci n’est donc pas un dictionnaire ni un vocabulaire de psychanalyse, qui, comme tous ceux qui existent déjà, situeraient les notions classiques dans l’appareil freudien et leur trajectoire dans les différents courants de pensée de la discipline. Au contraire, chaque contribution, prenant appui sur un fragment de cure, illustre comment telle ou telle notion fait surgir des perspectives imprévues. Elle constitue ainsi un témoignage du travail de pensée qui prend sa source dans les concepts élaborés depuis Freud pour organiser la réflexion clinique au quotidien. En fondant chaque fois la réflexion théorique sur un cas clinique, ce glossaire plonge le lecteur dans l’incessant va-et-vient qui, de la clinique à la théorie, conduit la réflexion de l’analyste.
Le pictogramme de l'originaire - La polyphonie du rêve - La violence de l'interprétation - sont trois articles rédigés par Mireille FOGNINI
Ont contribué à ce volume : Isabelle Alfandary ; Jacques Angelergues ; Claude Arlès ; Jean-Louis Baldacci ; Alice BauerTorrente ; Gérard Bayle ; Thierry Bokanowski ; Laure Bonnefon-Tort ; Patrice Brunaud ; Évelyne Chauvet ; Brigitte Chervoillot-Courtillon ; Nicolas de Coulon ; Laurent Danon-Boileau ; Christophe Dejours ; Christophe Demaegdt ; Gilbert Diatkine ; Brigitte Dollé-Monglond ; Jean-Luc Donnet ; Jean-Philippe Dubois ; Haydée Faimberg ; Bernadette Ferrero-Madignier ; Mireille Fognini ; Isabelle Gernet ; Jean H. Guégan ; Jean-Michel Hirt ; Daniel Irago ; Claude Janin ; Rosine Jozef-Perelberg ; René Kaës ; Laurence Kahn ; Réal Laperrière ; Françoise Laurent ; Marie-Françoise Laval-Hygonenq ; Marie-Laure Léandri ; Anne Maupas ; Patrick Merot ; Nicole Minazio ; Lucette Nobs ; Michel Ody ; Nicole Oury ; Vincent Pélissier ; Michael Parsons ; Virginia Picchi ; Jacques Press ; Aleth Prudent-Bayle ; Rachel Rosenblum ; Évelyne Sechaud ; Marie Sirjacq ; Gérard Szwec ; Diana Tabaco ; Dominique Tabone Weil ; Jean-Yves Tamet ; Olivia Todisco ; Joseph Torrente ; Claire Tremoulet ; Michel Villand ; Felipe Votadoro
576 pages.

Comme l’envahisseur extra-terrestre de la série télévisée, le pervers narcissique rôde : certains l’ont démasqué dans le lit conjugal, d’autres au travail et il n’est pas rare de le rencontrer en politique. Nous serions bien avisés de savoir l’identifier car le pervers narcissique est devenu la figure du mal absolu. Calculateurs, manipulateurs et prédateurs pervers n’attendent qu’une faiblesse de notre part pour nous anéantir. Pourtant les choses sont loin d’être aussi manichéennes nous dit l’auteur de cet ouvrage qui déconstruit un portrait de société. Marcel Sanguet convoque publicités, icônes de la culture rock, phénomène de la téléréalité, scénettes de la vie quotidienne –au volant, au musée, au travail, chez le psy- pour confronter cet épouvantail boursouflé à la vraie structure de la perversion. Que cache cette invention bien commode ? Le respect de la loi, l’obéissance, les bienfaits de l’évaluation et de l’autorité, l’expertise, la réussite éducative…
Saurez-vous distinguer derrière ces notions à la mode l’authentique toute-puissance du perversif ? Pas sûr. Car le pervers, c’est toujours l’autre, n’est-ce pas ?
Marcel Sanguet est psychologue clinicien et psychanalyste. Il exerce à Chambéry au sein d’un CHS ainsi qu’en pratique privée.
148 pages.

« Qu’est-ce que vivre ? L’absence de maladie mentale est peut être la santé, ce n’est pas la vie. » Les questions qui sont au cœur du travail de Donald W. Winnicott sont essentielles. Elles font de lui, pour toujours, notre contemporain. Cet ouvrage en témoigne.
Des psychanalystes y rendent compte de ses recherches sur la créativité et la destructivité, la haine comme facteur de connaissance. Ils nous montrent également l’aspect novateur, jamais fermé par l’orthodoxie, de sa clinique avec les enfants, et avec les adultes.
Un entretien inédit de son épouse, Clare Winnicott, dresse un portrait de cet analyste enthousiaste qui se définissait comme un « chercheur en psychanalyse ».
240 pages.

Pour comprendre la psychanalyse, écrivait Freud en 1922, le mieux est encore de s'attacher à sa genèse et à son développement. C'est ce principe d'un dialogue constant entre les origines de la découverte freudienne et son évolution que les auteurs de ce Dictionnaire ont adopté. Leur but est de permettre aux lecteurs d'aujourd'hui de découvrir ou de parcourir l'oeuvre de Freud en suivant la manière dont elle s'est forgée et développée. Ce Dictionnaire, le premier du genre, revient sur les sources de la psychanalyse de Freud, tout en montrant comment son invention s'inscrit à la croisée de plusieurs traditions. Il s'attache aussi à envisager l'entreprise freudienne en fonction de son héritage et de sa postérité. Il évoque enfin ses échanges avec tous les domaines de réflexion et de création qu'elle n'a cessé de côtoyer (philosophie, littérature, anthropologie, histoire). Ainsi, ce Dictionnaire témoigne de la vitalité d'une œuvre qui demeure parmi les plus considérables de l'histoire de la pensée. Soixante-quinze spécialistes de Freud, internationaux et français, associés à des universitaires issus du domaine de la psychanalyse autant que des champs multiples des sciences humaines, explorent l'univers freudien selon une approche renouvelée et diversifiée. Ils offrent autant de points de repère et d'analyses approfondies qui permettent d'en avoir une vision d'ensemble et de le rendre accessible au plus grand nombre.
1088 pages.

Quels sont les nouveaux Golem, Frankenstein ? Que sont les Stalking Cat et autres transformations corporelles ? La modernité connaît une myriade de « monstres ». L’homme n’a cessé d’en représenter, d’en imaginer, puis, avec l’essor de la science, de chercher à en produire.
C’est par l’exagération de ses contours et de ses traits, ses disproportions, la laideur de sa face, que le monstre est le plus proche du rythme propre au psychisme. Comment « travaille » le monstre dans le psychisme ? D’où tire-t-il ses formes, son énergie, sa puissance scopique qui s’impose presque toujours au regard ? Un monstre, ça se voit et ça ne passe pas inaperçu. Il donne visage aux terreurs les plus enfouies du sujet, celles de l’extrême enfance où règnent souvent le chaos, les angoisses archaïques. Un monstre, c’est à la fois une composition qui permet d’exhumer ce qui est en mouvement dans les couches les plus profondes de la psyché et une force incontrôlée que le sujet tente de réguler mais qui trouve une issue bien souvent par le travail de création.
Le fil rouge de cet ouvrage est la question du corps ; d’un donné à voir dans ces figures créées sur la scène contemporaine, que ce soit par les artistes qui témoignent des pratiques de la science ou par la médecine qui réinterroge les formes du vivant. Une réflexion à l’articulation de la création artistique et littéraire comme reflet de la société, des nouvelles formes de médecine et de la psychanalyse.
Cet ouvrage est publié aux éditions In Press
300 pages.

Aujourd’hui, l’autre semble avoir perdu son ombre, son ambiguïté. Impossible de se retirer dans l’insaisissable, dans l’énigmatique de la subjectivité. Quand la langue est réduite à être un outil de communication, le règne de la clarté crue, de l’individu technique, de la prédation de tous par tous est à l’horizon.
En s’appuyant sur les grands veilleurs de la langue (Walter Benjamin, Paul Celan, Hélène Cixous, Jacques Derrida, Franz Kafka, Sigmund Freud, Emmanuel Levinas), Ghyslain Lévy s’offre à nous faire partager ce don de l’ombre au cœur de l’expérience psychanalytique. Son attention à la poétique de la langue, à l’opacité du monde, nous fait comprendre la nécessité éthique de l’altérité. C'est ainsi que nous pouvons penser.
Editeur : Jean Delaite aux éditions CampagnePremière - 23, rue Campagne-Première, 75014 Paris
Ghyslain Lévy est l'auteur de nombreux livres, parmi lesquels : La pratique de l'analyste, Paris, Retz, 1989 ; Eugène O' Neill ou l'inconvenance de vivre, Paris, Anthropos, 1994 ; L'Invention psychanalytique du temps, Paris, L'Harmattan, 1996 ; Au-delà du malaise. Psychanalyse et barbaries, Toulouse, Eres, 2000 ; L'Ivresse du pire, Paris, CampagnePremière, 2010.
238 pages.

Toute son enfance, l'auteur de ce livre l'a vécue dans un silence pesant. Silence entretenu autour de l'existence d'une sœur « qu'en croyant bien faire on a lobotomisée ». Éloignée du foyer, internée dans divers établissements fermés dès son plus jeune âge, Françoise a pourtant toujours été absente et présente à la fois, comme en témoignait cette chambre gardée pour elle dans la maison et qu'elle n'occupait jamais. Grâce à des carnets tenus par sa mère, Pascal Herlem a reconstitué la vie de sa sœur : son éducation, son itinéraire chaotique à l'école, son placement en institutions religieuses, la lobotomie, décidée quelques temps après la naissance de l'auteur, les étranges légendes inventées par la famille pour résister au malheur, enfin ce timide retour à la vie, qui suit le décès de la mère.
Trouver les mots pour dire ce silence, tel est le projet de ce récit hors norme.
128 pages.

Jean Martin Charcot n’a pas bonne presse, et pourtant...
Hystérie et folie traversent les siècles, prenant les formes de “l’air du temps”.
De l’utérus migrateur d’Hippocrate aux recherches neurologiques de Charcot.
Du désir inconscient avec Freud à la jouissance du parlêtre chez Lacan...
C’est à cette traversée historique et conceptuelle que nous convie cet ouvrage.
L’Association Psychanalyse et Médecine (APM) a organisé, avec l’Université Paris XIII, les 4 et 5 octobre 2013, un colloque dans l’amphithéatre Charcot, pour célébrer les quatre cents ans de la création de l’hôpital de la Salpêtrière, et le cent-vingtième anniversaire de la mort de Charcot. Réunissant psychanalystes, sociologues, historiens, écrivains, artistes, chacun y apporta un regard permettant de sortir Charcot de ses limbes et des mythes entourant le personnage, pour retrouver l’acuité de son apport, tant à la médecine qu’à ce qui lui échappe. Charcot fut celui qui ouvrit la voie à la découverte de l’inconscient, et eut le courage et l’honnêteté de ne pas s’en détourner. Au cours de ces deux journées de réflexion, riches de travail et d’échanges, quatre siècles d’histoire ont été traversés, quatre siècles parcourant le cheminement des représentations et la place réservée à l’hystérie dans la Société.
Cet ouvrage cherche à rendre compte de la complexité de cette découverte et de la façon dont elle a cheminé. Il regroupe les contributions d’un certain nombre d’auteurs ayant participé à cet événement.
Cet ouvrage est publié par EDP Sciences pour l'APM (Association Psychanalyse et Médecine).
238 pages.

« La clinique psychanalytique contemporaine est en partie tributaire des mutations profondes survenues dans le cadre social et culturel des sociétés hypermodernes. Nous vivons des crises complexes dont nous ne connaissons pas ou peu l’envergure, les enjeux et les voies de dépassement. Nous sommes dépositaires d’héritages collectifs impensés, de souffrances psychiques innommables dont une des sources se trouve dans les grandes mutations des cultures, des techniques, de l’économie et des sociétés, dans les violences meurtrières perpétrées au cours des guerres et des génocides du siècle dernier. Les socles de la vie psychique en sont ébranlés, tout comme les liens sans lesquels nous ne pouvons pas constituer notre subjectivité. Dans ces crises multipolaires, nous nous découvrons à la fois sujets de la culture et sujets de l’inconscient. Face aux formes du malêtre psychique dans les sociétés hypermodernes, le travail psychanalytique de groupe, et plus généralement les dispositifs qui réunissent dans une même situation plusieurs sujets (un couple, une famille, une équipe soignante) ouvrent de nouvelles perspectives à l’analyse et au traitement de ce que Freud nommait les « souffrances psychiques d’origine sociale ». Ils donnent accès à l’impensé de ces souffrances, ils en soutiennent l’élaboration. Ils permettent de penser autrement la construction de la subjectivité et les ressources créatives que libèrent les crises de cette ampleur. »
192 pages.
Mots clés : Traumatisme, Psychanalyse

Peut-il exister un ordre qui ne passe pas par l’autorité et ne repose pas sur la hiérarchie ?
En psychanalyste, Sophie de Mijolla-Mellor parcourt des domaines variés allant de l’anthropologie à la philosophie, de l’Histoire aux histoires, celles que racontent les patients en analyse qui ont souvent eu maille à partir avec parents et éducateurs parce qu’ils voulaient leur imposer un ordre qui n’était pas le leur…
Car le besoin d’ordre comporte des risques, en particulier lorsque s’installe la confiance aveugle qui remet à une autorité extérieure le soin d’y veiller. L’expérience des dictatures, en particulier celle de l’ordre nazi, rend nécessaire de concevoir la possibilité d’un ordre mobile capable de s’automodifier au fur et à mesure.
240 pages.
Mots clés : Contestation - Indignation - Ordre - Révolte

Un retour à la lettre des textes de Freud
Qu’elle soit vénérée ou dénigrée, l’œuvre de Freud est une référence incontournable qui s’inscrit au patrimoine culturel de l’humanité.
On croit bien souvent connaître les concepts freudiens, sans avoir lu Freud. Pourtant, cette pensée exigeante s’oppose à toute compréhension succincte. Quelle est la signification initiale des textes de Freud ? Qu’a-t-il réellement « dit » ? Le retour à la lettre du texte freudien s’impose comme une évidence. Expliquer Freud par Freud, éclairer son œuvre par elle-même, tel est le principe directeur qui guide cette collection.
200 pages.

Les images nous parlent et nous parlons les images. Celles qui figurent dans ce recueil naissent souvent de ces moments particuliers où surviennent sensations et perceptions furtives. Fulgurance soudaine éclairant l’étroit brochage qui relie le passé au présent et nous rappelle qu’une vie, toujours, se tisse de milliers d’autres.
Cet ouvrage est paru aux Éditions "La pensée vagabonde"
152 pages.

Le coma et l’éveil sont des moments particulièrement complexes tant pour le patient que pour l’entourage soignant ou proche. Cet ouvrage apporte un regard de psychologue clinicien sur les pratiques de soins actuelles dans les réanimations adultes. Il propose un regard novateur sur la prise en charge du sujet en réanimation adulte et représente une réponse à la demande de plus en plus grande des professionnels du soin psychique œuvrant dans des services de soin somatique. Cet ouvrage constitue une synthèse sur la question du coma, de l’éveil et de la place du psychologue, psychanalyste, en réanimation, tant du côté théorique que pratique.
Préface Alain Ferrant
Raphaël Minjard est psychologue, psychanalyste, maître de conférence en psychopathologie et psychologie cliniques à l’université lumière Lyon II.
Il est possible de commander cet ouvrage aux éditions DUNOD (lien actif)
360 pages.
Mots clés : Psychanalyse - maladie

Pratiques psychologiques, pratiques citoyennes
Engagement, aliénation et lien social
Sous la direction de :
Georges Gaillard, Jean-Marc Talpin, Bruno Cuvillier, Patricia Mercader
Résumé : Les pratiques psychologiques sont des pratiques citoyennes et politiques. Ces pratiques s’inscrivent dans une société, répondent pour partie à une commande sociale, peuvent résister, voire s’opposer à des mouvements dominants de la société, participent à la reconfiguration du « vivre ensemble ».
Cet ouvrage questionne ces dimensions des pratiques psychologiques : engagées et engageantes, impliquées et impliquantes. Place du politique dans l’élaboration du trauma, position clinique et pression sociale, pratiques psychologiques et travail de culture, la vie privée comme arène politique… sont quelques-uns des thèmes de ce livre.
Les auteurs, venus de la psychologie, de la psychanalyse, de la sociologie ou de la philosophie, explorent ensemble ces dimensions citoyennes et politiques. Un ouvrage novateur et un questionnement au cœur de l’actualité.
Il est possible de commander cet ouvrage aux éditions InPress
200 pages.

Un jeune doctorant en Histoire, d'origine libanaise a choisi comme sujet de recherches les lois de Nuremberg. Cette plongée dans l'enfer du nazisme va mettre sa vie en péril et illustrer l'idée selon laquelle "on n'en a jamais fini avec le passé" ...
166 pages.
Il est possible de commander cet ouvrage en ligne sur le site de la Pensée Vagabonde.

L’extension des pratiques de la psychanalyse est une constante vitale et donc conflictuelle de son histoire. Elle a pour conséquence la transformation de ses objets théoriques et des modèles d’intelligibilité qu’elle construit. Cette extension est une condition de son développement, mais elle fait problème, c’est-à dire obstacle au savoir établi sur la base de sa méthode inaugurale. Quelles transformations dans le corpus théorique de la psychanalyse sont nécessaires lorsque son champ de pratique et la clinique qui l’accompagne connaissent une extension telle que s’en trouve bouleversée la connaissance de l’inconscient ?
304 pages.
Mots clés : Psychanalyse - Théorie
