138 pages.

Un ouvrage qui interroge la dyade « parole et silence » logée au cœur du dispositif analytique

« Restez tranquille, ne dites rien, ne me touchez pas... »

On aura reconnu la célèbre injonction d’Emmy von N. imposant le silence à Freud de façon pour le moins abrupte, afin de trouver la place de dire ses nombreux symptômes. Autre cas emblématique étudié par Freud, celui de Anna O., patiente hystérique ne pouvant s’exprimer dans sa langue maternelle, qualifiant son traitement de « talking cure » soulignant la forme progressive que prend désormais la cure de parole. Ces deux cas sont devenus au fil du temps, des paradigmes illustrant les avancées de la méthode analytique : Freud va saisir grâce à eux toute l’importance de ce qui, au-delà de la parole, est adressé dans le transfert.
 
Découverte majeure pour l’inventeur de la psychanalyse, mais il reviendra à ses successeurs d’interroger encore la dyade « parole et silence » logée au cœur du dispositif analytique, déclinable de façon asymétrique pour chacun des protagonistes, sachant aussi, que parole et silence ne sont pas de même nature pour l’un et pour l’autre. Cet ouvrage poursuit ce « work in progress » pour de nouvelles interrogations sur la méthode analytique...

Sous la direction de Sylvie Cognet

Auteurs: Danièle Brun, Ghyslain Lévy, Christiane Rousseaux, Jean-Jacques Barreau, Brigitte Dollé-Monglond et Bernard Defrenet, Jean-Louis Serverin, Catherine Even-Le Berre et Janine Filloux.

160 pages.

Pour son cinquantième anniversaire, le Quatrième Groupe se penche sur son identité et les principes qu’il porte. A-t-il atteint l’idéal qui avait porté sa fondation ? Quel nouveau destin pour les années à venir ? Repenser la transmission de la psychanalyse – tel est l’objectif que s’était donné le Quatrième Groupe au moment de sa fondation. C’est une nouvelle organisation psychanalytique qui naît, en 1969, d’un désaccord avec les méthodes de formation favorisées par Lacan. Il s’agit dans cet ouvrage d’établir un état des lieux de l’organisation aujourd’hui. Qu’a-t-elle réussi à transmettre au cours de ces 50 dernières années ? L’enjeu est également d’envisager le futur du Quatrième Groupe. Le destin qu’il s’était donné est-il viable dans notre monde actuel ? Doit-il être remanié, transformé ? Quel avenir pour la psychanalyse, retrouve-t-elle son aspect subversif ? Ce questionnement tient compte de la génération suivante, celle qui se forme à présent et celle à venir. Au fil du temps, l’identité du Quatrième Groupe risque-t-elle de n’être plus tout à fait la même qu’au moment de sa fondation. Qu’est-il devenu depuis sa genèse ? Que veut-il devenir ?

Sous la direction de Evelyne Oudard et Pascal Herlem

244 pages.

Les auteurs : Marie Aguera, Jean-Jacques Barreau, Gérard Bazalgette, Jean- François Chiantaretto, Sylvie Cognet, Bernard Defrenet, Brigitte Dolle-Monglond, François Dosse, Janine Filloux, Nathalène Isnard Davezac, Eric Julliand, Claire Michelon, Ghyslain Lévy, Monique Mioni, Sophie de Mijolla-Mellor, Michelle Moreau Ricaud, Géraldine Moulin, Olivier Paccoud, Denys Ribas, Jean-Claude Rolland, Gerassimos Stephanatos.

Le « roc des passions » : c’est ce qui fixe l’être humain au-delà de toute raison, pour l’enfermer dans une jouissance aliénante, une pulsionnalité impérieuse ou une répétition d’actes vains. Dans le processus analytique, tout semble « rester en l’état » à cet endroit où le « roc », immobile, demeure indifférent à tout.

La question sera abordée selon plusieurs versants : l’inanalysable auquel le clinicien se heurte dans sa pratique, l’analyse des effets des passions humaines, une réflexion sur les passions collectives et groupales et sur les fanatismes, la violence de l’infantile que l’analyste tente de mettre en forme, ou encore la passion de l’homme pour l’objet qui l’aliène. Les passions sont aussi abordées comme ce « roc » sur lequel la raison et la morale se brisent, ce que le théologien formalise en termes de péchés capitaux.

D’une manière générale, on pourra finalement se demander si l’homme est susceptible de renoncer à ses passions ? Ou, du moins, peut-il les transformer ?

Directeur de la publication - Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction - Evelyne Oudard et Pascal Herlem

Les auteurs : Marie Aguera, Francis Drossart, Béatrice Dulck, Paul Fournel, Georges Gaillard, Jean-Michel Hirt, Nathalène Isnard-Davezac, Ghyslain Lévy, Patrick Merot, Maurice Rey, Christiane Rousseaux-Mosettig.

Sommaire :

page 9 - Préface
page 13 - Ghyslain Lévy - Le Roc des Passions - Quand la psychanalyse est à l'épreuve du roc des passions
page 27 - Oublier son image - Jean-Michel Hirt
page 39 - Passion du droit, passion pour le sujet - Les conditions de l'affaiblissement de la portée symbolique de la Loi ? - Béatrice Dulck
page 51 - Comblement, dépossession, aliénation - L'institution, une scène pour les passions - Georges Gaillard
page 67 - Passions de l'âme, Antiquité chrétienne et tourments contemporains - Marie Aguera
page 81 - Le retournements des marmottes - Envie et passion oedipienne dans l'enfance - Maurice Rey
page 97 - Une passion (pas si) tranquille - Paul Fournel
page 105 - Le roc des passions : obstacle ou levier ? - Francis Drossart
page 111 - Passivité, perversité, création - Christiane Rousseaux-Mosettig
page 123 - le Roc de la croyance - Patrick Merot
page 141 - D'une passion à l'autre - La Passion selon le Juif errant - Nathalène Isnard-Davezac

160 pages.

Quarante-deux ans après la parution de la Violence de l'interprétation, quel est le devenir des ouvertures proposées par l'oeuvre de Piera Aulagnier dans le champ de la psychanalyse contemporaine ? Piera Aulagnier a reconsidéré la métapsychologie classique et s'est éloignée en même temps des références lacaniennes qui nourrissaient sa pensée. A partir du "hors-champ" que construisait sa rencontre avec le discours psychotique, elle a postulé l'existence d'une activité représentative originaire pictographique. La conception originale de Piera Aulagnier du lien entre l'éprouvé, le représenté et le dit ouvre au large champ de la clinique non-névrotique. Elle renouvelle aussi notre possibilité de rencontrer en séance, chez l'analysant comme chez l'analyste, certaines manifestations somatiques, des vides de pensée et des moments où les mots ont valeur de chose corporelle.

Comme toute théorie, cette oeuvre majeure par ailleurs fortement liée à une volonté de levée de l'aliénation, a pour destin de s'éroder et de se transformer.

Directeur de la publication - Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction - Eric Julliand et Jean-Louis Serverin

Les auteurs : Maurice Dayan, Francis Drossart, Pierrette Laurent, Alberto Luchetti, Christophe Matha, Sophie De Mijolla-Mellor, Raphaël Minjard, René Péran, Jean Peuch-Lestrade, Jean-Louis Serverin, Gerassimos Stephanatos, Dominique Suchet

Sommaire :

p.9 Préface... Jean-Louis Serverin
p.13 Propos d'ouverture... Francis Drossart
p.19 L'expérience du dévoilement. De l'étrange coalescence entre réalité et souffrance... Maurice Dayan
p.33 Au commencement était l'action du pictogramme... Gerassimos Stephanatos
p.53 Penser l'origine, penser le désir... René Péran
p.71 Anticipation du Je... Alberto Luchetti
p.87 Penser l'aliénation de l'individuel au sociétal... Sophie De Mijolla-Mellor
p.105 Repenser l'originaire avec l'autisme aujourd'hui... Jean Peuch-Lestrade
p.129 Pictogramme, identifications intra-corporelles et Moi-corps. Ce que nous apprennent les psychothérapies avec les enfants autistes... Pierrette Laurent
p.145 Sidérer, désirer : de l'anagramme à l'anamorphose... Raphaël Minjard
p.161 Se rappeler... René Péran
p.167 L'exigence de figurabilité dans les propositions théoriques de Piera Aulagnier... Christophe Matha
p.179 Le sexuel : présence de l'originaire... Dominique Suchet

197 pages.

Ce sixième numéro de « Actes », la revue annuelle du Quatrième Groupe – Organisation Psychanalytique de la Langue Française – a pour thème le rêve, voie à double sens entre langue d’images et langue de mots. Freud n’a jamais cessé de s’interroger sur les zones d’ombre dans la psyché et soutenait la valeur de la « dynamique du rêve » pour sa compréhension. Les auteurs font travailler le corpus freudien, le questionnent, le prolongent grâce notamment aux théories de P. Fédida pour qui le rêve est « voyant ». Un ouvrage qui revient sur les fondements du rêve pour le regarder à la lumière d’une nouvelle perspective, pour comprendre son lien si fort avec la cure psychanalytique, et pour explorer les énigmes qui demeurent malgré le chemin parcouru. 

Directeur de la publication - Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction - Eric Julliand et Jean-Louis Serverin

Les auteurs : Brigitte Dollé-Monglond, Bernard Defrenet, Yves Lugrin, Jean-Marc Dupeu, Francis Drossart, Bruno Gelas, Sylvie Cognet, Jean-Claude Rolland, Eric Julliand, Jean-Louis Serverin, Marc Amfreville, Ghyslain Lévy, Jean-Jacques Barreau

Sommaire

p.7  Les auteurs

p.9  Ouverture des Journées Scientifiques... Brigitte Dollé-Monglond, Présidente du Quatrième Groupe

p.17  Mère chérie et personnages à bec d'oiseaux - Un rêve cartouche livrant les trois noms de la mère chérie... Bernard Defrenet

p.41  De "la fonction traumatolytique" du rêve chez S. Ferenczi... Yves Lugrin

p.55  Travail du rêve / visées de la thérapeutique analytique... Jean-Marc Dupeu

p.83  Rêves à vendre (Dreams that money can buy) - Rêverie idéologique, rêverie utopique et capacité bionienne de rêverie... Francis Drossart

p.101  Les poèmes du rêve : "Erlkönig" (Goethe) - "Mon rêve familier" (Verlaine)... Bruno Gelas

p.115  Ce que le jour doit à la nuit - Réflexions sur le rêve dans la cure... Sylvie Cognet

p.131  Rêve, mémoire et projection... Jean-Claude Rolland

p.149  Hic et nunc, postface... Eric Julliand

p.153  Petit Poucet rêveur... Jean-Louis Serverin

p.155  La Gravida, un rêve de pierre... Marc Amfreville

p.185  Entre rêve et mythe, le sens de la dette... Ghyslain Lévy

p.197  Qu'appelle-t-on penser... en image ? ... Jean-Jacques Barreau

250 pages.

Ce cinquième numéro de « Actes », revue annuelle du Quatrième Groupe - Organisation Psychanalytique de Langue Française a pour thème « le meurtre et l’inceste »; actes dont la prohibition est un principe fondateur du processus culturel de l’humanité. Les approches complémentaires, anthropologiques, cliniques, métapsychologiques, tissent le canevas de ce recueil de textes : Voyage temporel avec la construction des interdits, absolus et relatifs, et toujours transgressés depuis les temps primitifs jusqu’à ce jour. Récits de cas, individuels et collectifs, permettant de saisir les aléas de la constitution de l’identité, de l’altérité, de la structure de l'Oedipe et des replis narcissiques. Plusieurs concepts originaux sont dégagés par les auteurs. Une deuxième partie regroupe les réflexions de quatre psychanalystes de notre groupe à la suite des attentats de janvier à Paris, dans l’immédiat, et dans l’après-coup.

En conclusion, une réflexion sur le mal et la mort inspirée par le dernier livre de Nathalie Zaltzman.

Directeur de la publication - Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction - Eric Julliand et Jean-Louis Serverin

Avec les contributions de Gérard Bazalgette, Jean-Jacques Barreau, Marc Bonnet, Eduardo Colombo, Bernard Defrenet, Brigitte Dollé-Monglond, Francis Drossart, Eric Julliand, Jean-Pierre Lebrun, Ghyslain Lévy, Vladimir Marinov, Sophie de Mijolla-Mellor, René Péran, Monique Ponceblanc-Neuvéglise, Jean-Louis Serverin.

Sommaire

p.7  Les auteurs

p.9  Préface... Eric Julliand et Jean-Louis Serverin

p.13 Ouverture... Brigitte Dollé-Monglond, Présidente du Quatrième Groupe

p.19 L'inceste et le meurtre à la lumière de la théorisation freudienne... Eduardo Colombo

p.41 L'oedipe mélancolique... Vladimir Marinov

p.61 Les Maras : tuer pour être - être pour tuer... Bernard Defrenet

p.75 Haine et envie... Gérard Bazalgette

p.91 L'inceste platonique... Jean-Pierre Lebrun

p.101  Anders Behring Breivik : une histoire de meurtre et d'identité... Monique Ponceblanc-Neuvéglisse

p.111  Emprise et contre-emprise dans les relations de transfert (suite II)... Ghyslain Lévy

p.123  L'enfant criminel au fond des ténèbres d'un fait divers... Nathalène Isnard-Davezac

p.135  Crimes et fantasmes... Catherine Chabert

p.151  Charlie-Hebdo : on est prié de ne pas fermer les yeux... Francis Drossart

p.153  Violence ou ironie... Sophie de Mijolla-Mellor

p.157  Quelqu’un a-t-il tué quelque chose ? ... René Péran

p.161  Entre barbarie et culture : le repérage identificatoire... Marc Bonnet

p.187  De l’esprit de la mort à l’esprit du mal... Jean-Jacques Barreau

250 pages.

Comment parler du féminin aujourd’hui ? De nombreux débats psychanalytiques ont jalonné l’histoire conceptuelle de cette notion, marqués par des oppositions et des contradictions. Les travaux de l’école anglaise (M. Klein, E. Jones) en opposition avec ceux de l’école viennoise (H. Deutsch, J. Lampl de Groot) puis les successeurs (D.W. Winnicott), le débat de l’entre deux guerres contre le monisme sexuel et celui sur la différence des sexes avec (J. Lacan, F. Perrier, M. Foucault, J. Derrida) constituent des étapes marquantes dans cette recherche sur le féminin. La notion d’identité de genre précédant celle de l’identité sexuelle ouvre enfin dans l’actuel à de nouvelles interrogations. L’une des difficultés de ce vaste champ réside dans la mise en tension entre différents pôles – féminin, féminité, maternel – déployant la distinction entre bisexualité psychique et différence des sexes. Par ailleurs, cette question est enserrée dans plusieurs approches – ontologique, anthropologique, génétique – et renvoie à des enjeux de différente nature, à la fois sociétale, idéologique, politique. D’un point de vue psychanalytique, y aurait-il alors une spécificité de cet obscur « féminin » ? Tensions, oppositions, contradictions… cet ouvrage porte un nouvel éclairage sur cette notion et ouvre de multiples voies de réflexion.

Directeur de la publication : Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction : Chantal Defernand et Robert C. Colin

Les auteurs : Gérard Bazalgette, Héloïse Castellanos-Colombo, Chantal Defernand, Brigitte Dollé-Monglond, Janine Filloux, Georges Gaillard, Nathalène Isnard-Davezac, Pierrette Laurent, Ghyslain Lévy, Marie-Thérèse Maltèse-Milcent, Jacqueline Schaefffer, Jean-Louis Serverin, Sylvie Sesé-Léger, Jean-Yves Tamet.

143 pages.

Sommaire

p. 7 - Les auteurs

p. 9 - Ouverture par Héloïse Castellanos-Colombo

p. 13 - Introduction

p. 15 - Angoisse féminine, angoisse du féminin par Janine Filloux 

p. 33 - Discussion de la conférence de Janine Filloux par Nathalène Isnard-Davezac

p. 39 - Confidences maternelles... par Sylvie Sesé-Léger

p. 49 - Discussion de la conférence de Sylvie Sesé-Léger par Ghyslain Lévy

p. 53 - Une écoute de la vie amoureuse par Brigitte Dollé-Monglond

p. 73 - L’amour et le travail du féminin.
 Discussion de la conférence de Brigitte Dollé-Monglond
 par Gérard Bazalgette

p. 77 - Où commence le féminin ? par Jean-Louis Serverin

p. 91 - Discussion de la conférence de Jean-Louis Serverin par Marie-Thérèse Maltèse-Milcent

p. 97 - Le féminin, le meurtre et la promesse d’un accueil par Georges Gaillard

p. 113 - Féminin ou originaire ? Discussion de la conférence de Georges Gaillard par Pierrette Laurent

p. 125 - Propos croisés.
 La question du Genre
 par Jacqueline Schaeffer et Jean-Yves Tamet

p. 127 - Aurions-nous mauvais genre ? par Jacqueline Schaeffer

p. 139 - Un genre envahissant par Jean-Yves Tamet

L’oeuvre d’art est une façon originale et inhabituelle pour le psychanalyste d’approcher la question de l’originaire, du sexuel et de la mort. Qu’elle fascine, qu’elle intrigue ou qu’elle rebute, l’oeuvre d’art ne laisse pas indifférent. De l’émotion au malaise, du sentiment océanique à l’inquiétante étrangeté, elle est étrangère et familière à la fois. Elle produit un mouvement d’ouverture à l’inconscient et donne accès à l’intime en soi. Elle éveille la sensorialité et aiguise la conscience d’une vérité nue. L’oeuvre d’art interroge le psychanalyste quant aux effets de cette rencontre. Elle le questionne sur la genèse du processus créatif et sur ce langage d’avant le langage qu’elle exprime. Sur la scène de l’analyse, l’artiste et son oeuvre se présentent de plusieurs manières : le patient qui donne libre cours à ses associations à propos d’une oeuvre qu’il évoque ou dont il est l’auteur ; la rencontre du psychanalyste avec un artiste ou son oeuvre qui sera pour lui matière à élaboration psychique ou théorique, ou encore, le psychanalyste quand il est lui-même artiste. Le processus créateur ne se fonderait-il pas, au même titre que l’émotion artistique, sur la levée du refoulement originaire, sur l’actualisation d’un originaire qui condenserait l’expérience corporelle, singulière, interpersonnelle et collective ?

Directeur de la publication : Jean-Jacques Barreau

Comité de rédaction : Chantal Defernand et Robert C. Colin
Auteurs : Jean-Jacques Barreau, Marie-France Castarède, Robert C. Colin, Chantal Defernand, Bernard Defrenet, Francis Drossart, Catherine Even-Le Berre, Dominique Fessaguet, Janine Filloux, Nathalène Isnard-Davezac, Eric Julliand, Ghyslain Levy, Marie-Thérèse Maltese-Milcent, Michelle Moreau Ricaud, René Péran, Jean Peuch-Lestrade, Silke Schauder, Gerassimos Stephanatos.

257 pages.

Sommaire

p. 9 - Introduction par Chantal Defernand et Robert C. Colin

p. 11 - Allocution d'ouverture : une expérience subjectivante de désaisissement de soi par Nathalène Isnard-Davezac

Première partie

p. 17 - " Quand Oedipe rencontre Dibutade " par Jean Peuch-Lestrade

p. 33 - Discussion de la conférence par Michelle Moreau Ricaud

p. 39 - Discussion de la conférence par Robert C. Colin

p. 43 - " Donner Forme à l'Abîme " par Gerassimos Stephanatos

p. 71 - Discussion de la conférence par Robert C. Colin

p. 75 - Introduction à l'après-midi par Chantal Defernand

p. 77 - " Des voix de l'enfance à la passion chorale " par Marie-France Castarède

p. 91 - Discussion de la conférence de Marie-France Castarède : " L'angle mort de la voix " par Ghyslain Levy

p. 99 - " Résonances corporelles et danse " par Dominique Fessaguet

p. 111 - Discussion de la conférence de Dominique Fessaguet par Catherine Even-Le Berre

Deuxième partie

p. 123 - " Au-delà de la représentation ? Métapsychologie de l’image et esthétique freudienne " par Jean-Jacques Barreau

p. 149 - Discussion de la conférence de Jean-Jacques Barreau : " Du sensible à l’intelligible, un réceptacle : ça se donne " par Bernard Defrenet

p. 155 - Discussion de la conférence de Jean-Jacques Barreau par René Péran

p. 165 - " Les transformations corporelles chez Matthew Barney. David Cronenberg et Francis Bacon " par Francis Drossart

p. 181 - Discussion de la conférence de Francis Drossart par Bernard Defrenet

p. 185 - Discussion de la conférence de Francis Drossart par René Péran

Autres contributions

p. 191 - " La passion Beethoven " par Éric Julliand

p. 205 - " L'oeuvre d'art, génie de l'artiste ou nécessité ? " par Marie-Thérèes Maltese-Milcent

p. 223 - " Trop tard – maintenant – après. Notes sur la temporalité dans les sculptures de Camille Claudel (1864-1943) " par Silke Schauder

p. 247 - " François Perrier : la transmission de la psychanalyse entre Éros et Épistémè " par Janine Filloux

224 pages.

Que pensent les psychanalystes de leur discipline? Comment s’en représentent-ils la théorie et dans quel rapport à leur pratique ?
En ce début de troisième millénaire, alors que la psychanalyse a plus de 100 ans, ce premier numéro de la collection ACTES du Quatrième Groupe est consacré à La situation de la psychanalyse. Comment analyser l’évolution de la discipline depuis un siècle au sein de la civilisation? Et avec quelles vues prospectives ? Peut-on encore parler d’«une» théorie là où la notion de «pluralisme théorique» s’installe ? Faut-il encore parler d’«une» pratique là où la référence à la cure-type s’éloigne?
Cet ouvrage – qui réunit des psychanalystes du Quatrième Groupe mais aussi de la Société Psychanalytique de Paris et de l’Association Psychanalytique de France – dresse un état des lieux de la psychanalyse aujourd’hui : dans la façon qui lui est propre de construire scientifiquement son objet, depuis Freud, dans la cure et au fil du temps.

Directeur de la publication : Jean-Jacques Barreau
Comité de rédaction : Brigitte Dollé-Monglond et Gérard Balzagette
Auteurs : Jean-Jacques Barreau, Gérard Bazalgette, Leopoldo Bleger, Marc Bonnet, Sylvie Cognet, Bernard Defrenet, Brigitte Dollé-Monglond, Francis Drossart, Nathalène Isnard-Davezac, Ghyslain Lévy, Michelle Moreau Ricaud, Michel de M’Uzan, René Péran, Monique Ponceblanc-Neuvéglise, Christiane Rousseaux-Mosettig, Jean-Yves Tamet.

233 pages.

Sommaire

Avant-propos par Jean-Jacques Barreau - page 5
Introduction par Brigitte Dollé-Monglond et Gérard Balzagette - page 11

Première partie
La construction épistémique de l'objet psychanalytique

La psychanalyse farà da sè par Jean-Jacques Barreau - page 21
Quelle scientificité pour la psychanalyse ? par Christiane Rousseaux-Mosettig - page 35
Présence de la métapsychologie dans l'écoute par Jean-Yves Tamet - page 51
Un laboratoire inventé par Brigitte Dollé-Monglond - page 67

Deuxième partie
Questionnements générés par l'évolution de la situation de la psychanalyse

La psychanalyse et la problématique identitaire par Michel de M'Uzan - page 81
La psychanalyse et la problématique identitaire - nouveaux développements par Sylvie Cognet - page 97
La psychanalyse : point de perspective par Bernard Defrenet - page 105
Le psychanalyste comme "stalker" (passeur) par Francis Drossart - page 125
Comment demeurer aujourd'hui persan-analyste ? par Nathalène Isnard-Davezac - page 141
Sexuel ou hors sexuel ? par René Péran - page 151

Troisième partie
Résistance de la psychanalyse

Une résistance de la psychanalyse par Gérard Balzagette - page 161
Quelle théorie pour la psychanalyse ? par Leopoldo Bleger - page 171
Résistance à la psychanalyse dès l'origine - chez le fondateur même par Michelle Moreau Ricaud - page 181

Quatrième partie
Autres contributions

De nouveaux processus de subjectivation ? par Marc Bonnet - page 195
La psychanalyse à l'épreuve de l'accélération du temps par Monique Ponceblanc-Neuvéglise - page 211
De l'Un-stitution par Ghyslain Lévy - page 223